Rien ne vaut la douceur du foyer - Mary Higgins Clark
Elle s'était jurée de ne jamais revenir à Mendham. De ne jamais revoir
la maison où sa mère était morte, où elle l'avait tuée. Bien sûr, elle
n'était qu'une enfant, bien sûr, c'était un accident, mais pour
beaucoup, Liza Barton était une criminelle. Les années ont passé. Liza,
devenue Celia, mère d'un petit garçon, connaît enfin le bonheur.
Jusqu'au jour où Alex, son mari, à qui elle n'a jamais rien dit, lui
fait une surprise en lui offrant une maison dans le New Jersey...
Mendham, la maison de son enfance. En guise de bienvenue, ils trouvent
cette inscription, en lettres rouge sang : « Danger ! » Quelqu'un
connaît la véritable identité de Celia et tente de lui faire endosser un
nouveau crime. Tandis qu'elle essaie désespérément de prouver son
innocence, le vrai tueur, dans l'ombre, guette ses proies... Un
suspense à la mécanique implacable dont Mary Higgins Clark a le secret.
Attention, danger ! Vous allez frémir jusqu'au mot Fin !
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Mary Higgins Clark
En 1977, elle se fait découvrir par la France avec La Nuit du renard auquel est décerné le Grand prix de littérature policière. Les Éditions Albin Michel inaugurent avec ce roman la collection Spécial Suspense qui compte aujourd'hui 22 de ses 26 romans. Le succès accompagne tous ses titres, même si avec Un cri dans la nuit (A Cry in the Night), Higgins Clark ne fait que « calquer son intrigue sur celle de l'excellent Rebecca de Daphne du Maurier. En outre, à partir de son cinquième roman, Le Démon du passé (Stillwatch), elle a recours à « de
nombreux ingrédients destinés à faire palpiter les âmes sensibles :
coups de téléphone mystérieux, maison en flammes, tueurs sadiques, fou
mystique en liberté, tendre romance entre l'héroïne et son sauveur, et
bien sûr une bonne dose de mystère. Pourtant la mayonnaise a un peu de
mal à prendre, comme si les ficelles du métier ne pouvaient que gâcher
la sincérité du récit. En fait, « l'atmosphère
d'angoisse qu'elle excelle à créer devient sa marque de fabrique, mais
peu à peu un côté artificiel, sentimental et mondain tend fâcheusement à
se développer dans son œuvre »