J'ai lu
Livres autres que ceux des cercles
165
commentaires
Yvonne
Vendredi 30 Août 2024
« Tant que fleuriront les citronniers » de Zoulfa Katouh
Peut-on dire qu’on a aimé un livre qui raconte les atrocités d’une guerre quasi fratricide puisque celle-ci oppose le gouvernement Syrien à ses citoyens ? Peut-on dire qu’on a apprécié cette histoire au goût de citron : mi acide, mi sucré, entre ’espoir et renoncement, haine et amour, larmes et sourires ?
Salama ,17 ans, avait la vie devant elle, quand la révolution a commencé en Syrie et quand les combats lui ont tout pris : sa famille, son avenir de pharmacienne.
Il ne lui reste plus que Layla, sa belle-sœur enceinte, et sa conviction de pouvoir aider son pays grâce à son travail bénévole à l'hôpital. Mais elle est tiraillée entre l'envie de se rendre utile, et celle de mettre Layla à l'abri. Au moment où elle se résigne finalement à fuir la Syrie, une rencontre avec un jeune militant plein d'espoir va tout remettre en cause.
Voilà un texte qu’il faut lire et faire lire à nos jeunes adultes : prenant, tellement d’actualité et qu’on n’est pas prêt d’oublier
Peut-on dire qu’on a aimé un livre qui raconte les atrocités d’une guerre quasi fratricide puisque celle-ci oppose le gouvernement Syrien à ses citoyens ? Peut-on dire qu’on a apprécié cette histoire au goût de citron : mi acide, mi sucré, entre ’espoir et renoncement, haine et amour, larmes et sourires ?
Salama ,17 ans, avait la vie devant elle, quand la révolution a commencé en Syrie et quand les combats lui ont tout pris : sa famille, son avenir de pharmacienne.
Il ne lui reste plus que Layla, sa belle-sœur enceinte, et sa conviction de pouvoir aider son pays grâce à son travail bénévole à l'hôpital. Mais elle est tiraillée entre l'envie de se rendre utile, et celle de mettre Layla à l'abri. Au moment où elle se résigne finalement à fuir la Syrie, une rencontre avec un jeune militant plein d'espoir va tout remettre en cause.
Voilà un texte qu’il faut lire et faire lire à nos jeunes adultes : prenant, tellement d’actualité et qu’on n’est pas prêt d’oublier
Francine
Lundi 26 Août 2024
Ce que savait la nuit de Arnaldur Indridrason
Ravie de retrouver un Konrad mais cette fois ci à la retraite, toujours en quête de réponses sur une vieille enquête de 20 ans après la découverte du corps dans un glacier, j'ai très vite déchanté. Ce roman policier est un super somnifère pour insomniaques. Si vous l'avez lu dites moi ce que vous en avez pensé
Ravie de retrouver un Konrad mais cette fois ci à la retraite, toujours en quête de réponses sur une vieille enquête de 20 ans après la découverte du corps dans un glacier, j'ai très vite déchanté. Ce roman policier est un super somnifère pour insomniaques. Si vous l'avez lu dites moi ce que vous en avez pensé
Yvonne
Samedi 24 Août 2024
« Mauvaise graine » de Sara Strömberg
Dans la station de ski d'Are en Suède, la période de chasse hivernale se prépare.
Ancienne journaliste reconvertie en professeure, franchement célibataire, Vera Bergström vit dans un minuscule village au-dessus de la gare routière. Son ex-patron la convainc d'écrire un article sur le corps d'une femme retrouvée dans les bois à l'arrière d'Areskutan.
J’ai trouvé ce roman hideux, non pas pour le corps très mutilé mais pour les paroles de ladite ex-journaliste qui nous bassine avec sa ménopause et raconte en détail son slip taché, son corps mou, ses arrêts-pipi et autres joyeusetés qui n’apportent rien à l’histoire. Les descriptions auraient pu sauver le roman à mes yeux mais franchement tout est noir, sale, encombré de touristes (riches et on se demande ce qu’ils font là, du ski ?) aucune envie de visiter cette région de Suède. Quant à l’enquête, elle est noyée dans les peurs de la journaliste et pas très crédible.
Déçue, le bandeau disait « prix du meilleur polar suédois » !
Dans la station de ski d'Are en Suède, la période de chasse hivernale se prépare.
Ancienne journaliste reconvertie en professeure, franchement célibataire, Vera Bergström vit dans un minuscule village au-dessus de la gare routière. Son ex-patron la convainc d'écrire un article sur le corps d'une femme retrouvée dans les bois à l'arrière d'Areskutan.
J’ai trouvé ce roman hideux, non pas pour le corps très mutilé mais pour les paroles de ladite ex-journaliste qui nous bassine avec sa ménopause et raconte en détail son slip taché, son corps mou, ses arrêts-pipi et autres joyeusetés qui n’apportent rien à l’histoire. Les descriptions auraient pu sauver le roman à mes yeux mais franchement tout est noir, sale, encombré de touristes (riches et on se demande ce qu’ils font là, du ski ?) aucune envie de visiter cette région de Suède. Quant à l’enquête, elle est noyée dans les peurs de la journaliste et pas très crédible.
Déçue, le bandeau disait « prix du meilleur polar suédois » !
Rémy
Mardi 20 Août 2024
Mamie LUGER de Benoît Philippon est le récit d’une vie d’une femme malmenée par les hommes et qui s’est endurcie avec le temps, et devenue tueuse en série. Une confrontation entre le policier et Berthe digne des meilleurs auteurs de romans policiers. Ce roman désopilant, rempli d’amour, de haine et d’émancipation féminine. Portrait d'une femme libre et éprise de justice dans une société qui n'était pas prête en ces temps.
Yvonne
Jeudi 08 Août 2024
« Sur l’épaule de la nuit » de David Lelait-Helo
« Le petit garçon l'a bien compris : cette vieille dame aux cheveux de neige n'a rien d'ordinaire. C'est une fée, avec des soleils plein la tête, une mamie silencieuse qui, sur un lit d'hôpital, attend sa dernière visite pour enfin livrer son secret. »
Née avant 1900, elle a traversé trois siècles. Pourtant, seules vingt-quatre heures ont vraiment compté. Vingt-quatre heures d'un amour arraché à la guerre. Vingt-quatre heures d'un été brûlant pour illuminer une vie entière.
Roman parsemé de petits contes optimistes et moralisateurs (dans le bon sens du terme), touchant et avec une fin en apothéose ; un hymne à la vie, à l'amour, à la nature.
« Le petit garçon l'a bien compris : cette vieille dame aux cheveux de neige n'a rien d'ordinaire. C'est une fée, avec des soleils plein la tête, une mamie silencieuse qui, sur un lit d'hôpital, attend sa dernière visite pour enfin livrer son secret. »
Née avant 1900, elle a traversé trois siècles. Pourtant, seules vingt-quatre heures ont vraiment compté. Vingt-quatre heures d'un amour arraché à la guerre. Vingt-quatre heures d'un été brûlant pour illuminer une vie entière.
Roman parsemé de petits contes optimistes et moralisateurs (dans le bon sens du terme), touchant et avec une fin en apothéose ; un hymne à la vie, à l'amour, à la nature.
Yvonne
Lundi 05 Août 2024
« Un secret » de Philippe Grimbert
J’ai trouvé une pépite parmi les 24 livres de poche de mon calendrier de l’Avent !
Une histoire de famille, vraie, un texte splendide, un roman puissant : Souvent les enfants s'inventent une famille, une autre origine, d'autres parents.
Le narrateur de ce livre, lui, s'est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu'il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne vérifieront pas... Et puis un jour, il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque. Et c'est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu'il lui incombe de reconstituer.
Une histoire tragique qui le ramène aux temps de l'Holocauste, et des millions de disparus sur qui s'est abattue une chape de silence.
J’ai trouvé une pépite parmi les 24 livres de poche de mon calendrier de l’Avent !
Une histoire de famille, vraie, un texte splendide, un roman puissant : Souvent les enfants s'inventent une famille, une autre origine, d'autres parents.
Le narrateur de ce livre, lui, s'est inventé un frère. Un frère aîné, plus beau, plus fort, qu'il évoque devant les copains de vacances, les étrangers, ceux qui ne vérifieront pas... Et puis un jour, il découvre la vérité, impressionnante, terrifiante presque. Et c'est alors toute une histoire familiale, lourde, complexe, qu'il lui incombe de reconstituer.
Une histoire tragique qui le ramène aux temps de l'Holocauste, et des millions de disparus sur qui s'est abattue une chape de silence.
Yvonne
Samedi 03 Août 2024
" Le fil de l'horizon " de Antonio Tabucchi. - Une ville au bord de la mer qui fait penser à Gênes, une obscure affaire de meurtre avec un cadavre anonyme, et un homme qui de sa propre initiative décide d'en découvrir l'identité. Mais Spino, l'employé de la morgue devenu détective, ne s'en tient pas aux apparences, il s'attache à d'autres signes ou indices d'un mystère qui échappe sans cesse. Des hypothèses se forment, on devine certaines activités clandestines, peut-être liées au terrorisme, ou à autre chose. L'enquête progresse, elle devrait atteindre son objectif, mais celui-ci, tel le fil de l'horizon, semble toujours s'éloigner dès qu'on s'en approche. Comme un rendez-vous manqué. Pour être honnête, j'ai refermé le livre sans avoir compris grand-chose à la quête du héros.
Claudine
Samedi 27 Juillet 2024
Tout à fait d’accord avec Yvonne et son avis pour le livre Mamie Luger
Désopilant et un peu loufoque mais très agréable à lire
Désopilant et un peu loufoque mais très agréable à lire
Yvonne
Vendredi 26 Juillet 2024
« Mamie Luger » de Benoît Philippon
Six heures du matin : Berthe, cent deux ans, canarde l'escouade de flics qui a pris d'assaut sa chaumière auvergnate.
Huit heures : l'inspecteur Ventura entame la garde à vue la plus ahurissante de sa carrière. La grand-mère au Luger vide son sac, et le récit de sa vie est un feu d'artifice. Il y est question de meurtriers en cavale, de veuve noire et de nazi enterré dans sa cave. Alors… Aveux, confession ou règlement de comptes ? Ventura ne sait pas à quel jeu de dupes joue la vieille édentée, mais il sent qu'il va falloir creuser. Et pas qu'un peu.
Avec une écriture digne d’Audiard ou de Frédéric Dard, ce roman loufoque et désopilant, traite aussi de la condition féminine et de son émancipation.
Je me suis régalée
Une petite citation pour vous mettre l’eau à la bouche :
« –Bon, reprenons, vous avez droit à un avocat.
–M’embrouille pas avec tes salamalecs administratifs. Les avocats ont d’intérêt que coupés en deux avec un zeste de citron. »
Six heures du matin : Berthe, cent deux ans, canarde l'escouade de flics qui a pris d'assaut sa chaumière auvergnate.
Huit heures : l'inspecteur Ventura entame la garde à vue la plus ahurissante de sa carrière. La grand-mère au Luger vide son sac, et le récit de sa vie est un feu d'artifice. Il y est question de meurtriers en cavale, de veuve noire et de nazi enterré dans sa cave. Alors… Aveux, confession ou règlement de comptes ? Ventura ne sait pas à quel jeu de dupes joue la vieille édentée, mais il sent qu'il va falloir creuser. Et pas qu'un peu.
Avec une écriture digne d’Audiard ou de Frédéric Dard, ce roman loufoque et désopilant, traite aussi de la condition féminine et de son émancipation.
Je me suis régalée
Une petite citation pour vous mettre l’eau à la bouche :
« –Bon, reprenons, vous avez droit à un avocat.
–M’embrouille pas avec tes salamalecs administratifs. Les avocats ont d’intérêt que coupés en deux avec un zeste de citron. »
Yvonne
Mercredi 10 Juillet 2024
« Les ombres d’Adélaïde Hills » de Kate Morton
1959. La veille de Noël, un homme fait une terrible découverte au mystérieux domaine des Turner. Une enquête policière est ouverte et la petite ville de Tumbeela est impliquée dans l'une des affaires de meurtre les plus choquantes de l'histoire de l'Australie du Sud. Soixante ans plus tard, Jess, journaliste à Londres, est à la recherche d’un sujet. Quand elle reçoit un appel de Sydney pour l’informer que sa grand-mère est à l’hôpital à la suite d’une chute, la jeune femme décide de rentrer en Australie auprès de celle qui l’a élevée. Livrée à elle-même pour la première fois dans la maison de son enfance, Jess s’aventure dans des pièces qui lui étaient interdites et trouve un livre sur la tragédie de la famille Turner. Jess découvre alors qu’il existerait un lien entre sa famille et ce crime jamais résolu…
Ce livre est comme un repas, le hors d’œuvre est long avec beaucoup d’ingrédients (personnages), le plat est correct mais là encore quelques longueurs, heureusement il y a le dessert (les 150 dernières pages sur 700 !) juste comme on les aime (les desserts) et ça laisse une bonne impression de lecture. Et comme tout dessert se mérite, j’ai bien vidé mon assiette avant !
1959. La veille de Noël, un homme fait une terrible découverte au mystérieux domaine des Turner. Une enquête policière est ouverte et la petite ville de Tumbeela est impliquée dans l'une des affaires de meurtre les plus choquantes de l'histoire de l'Australie du Sud. Soixante ans plus tard, Jess, journaliste à Londres, est à la recherche d’un sujet. Quand elle reçoit un appel de Sydney pour l’informer que sa grand-mère est à l’hôpital à la suite d’une chute, la jeune femme décide de rentrer en Australie auprès de celle qui l’a élevée. Livrée à elle-même pour la première fois dans la maison de son enfance, Jess s’aventure dans des pièces qui lui étaient interdites et trouve un livre sur la tragédie de la famille Turner. Jess découvre alors qu’il existerait un lien entre sa famille et ce crime jamais résolu…
Ce livre est comme un repas, le hors d’œuvre est long avec beaucoup d’ingrédients (personnages), le plat est correct mais là encore quelques longueurs, heureusement il y a le dessert (les 150 dernières pages sur 700 !) juste comme on les aime (les desserts) et ça laisse une bonne impression de lecture. Et comme tout dessert se mérite, j’ai bien vidé mon assiette avant !