
L'inconnue du portrait - Camille de Peretti
"La toile vibrait de beauté. Elle en avait le souffle coupé et se noyait dans l’œil bleu ciel piqueté de vert. Est-ce qu’elle était réellement le sosie de cette inconnue ?" Peint à Vienne en 1910, le tableau de Gustav Klimt Portrait d’une dame est acheté par un collectionneur anonyme en 1916, retouché par le maître un an plus tard, puis volé en 1997, avant de réapparaître en 2019 dans les jardins d’un musée d’art moderne en Italie.
Aucun expert en art, aucun conservateur de musée, aucun enquêteur de police ne sait qui était la jeune femme représentée sur le tableau, ni quels mystères entourent l’histoire mouvementée de son portrait.
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commentaires
Yvonne
Jeudi 30 Janvier 2025
Un peu confus au début, les chapitres ont l’air en désordre, l’histoire finit par suivre son cours, et on se passionne vite jusqu’au génial rebondissement en fin de roman.
Un petit extrait : Martha versa le chocolat, brun, épais, brûlant. Puis elle montra comment il fallait prendre un peu de crème fouettée avec la cuillère en argent et la tremper dans le chocolat.
Isidore porta ce délice à ses lèvres, ses yeux brillaient de plaisir. La chaleur l'emporta sur les premières sensations, le goût métallique de la cuillère lui sembla irréel, puis vint l'onctuosité de la crème qui fondait son palais, et la douceur se mêlant à l'amertume. S'il avait osé, il aurait ri de gourmandise mais l’instant était solennel, et il avait peur d'en renverser et de faire une tache sur son ruban bleu. L'air au-dessus de sa tasse lui sembla plus léger....Martha observait son fils de toute son âme, elle voulait inscrire cet instant de délectation pure dans I ‘immense édifice de ses souvenirs, comme on l'aurait fait d'un baiser, un baiser de chocolat et une envie de se lécher les doigts.
Un petit extrait : Martha versa le chocolat, brun, épais, brûlant. Puis elle montra comment il fallait prendre un peu de crème fouettée avec la cuillère en argent et la tremper dans le chocolat.
Isidore porta ce délice à ses lèvres, ses yeux brillaient de plaisir. La chaleur l'emporta sur les premières sensations, le goût métallique de la cuillère lui sembla irréel, puis vint l'onctuosité de la crème qui fondait son palais, et la douceur se mêlant à l'amertume. S'il avait osé, il aurait ri de gourmandise mais l’instant était solennel, et il avait peur d'en renverser et de faire une tache sur son ruban bleu. L'air au-dessus de sa tasse lui sembla plus léger....Martha observait son fils de toute son âme, elle voulait inscrire cet instant de délectation pure dans I ‘immense édifice de ses souvenirs, comme on l'aurait fait d'un baiser, un baiser de chocolat et une envie de se lécher les doigts.
Nathalie
Dimanche 27 Octobre 2024
L'autrice a conçu une histoire audacieuse autour d'un tableau de Gustav Klimt aux origines mystérieuses. Une belle réussite. Camille de Peretti nous balade sur un siècle de Vienne aux Etats Unis, en décortiquant le passé d'Isidore et le présent de Pearl. Même si parfois les personnages sont un peu trop lisses, cette version parait possible et intéressante.