Sorj CHALANDON
Le prénom de naissance de Sorj Chalandon est Georges ; il a choisi de le modifier en Sorj, qui est le nom que lui donnait sa grand-mère. L'enfance de Sorj Chalandon a été marquée par la violence et la mythomanie de son père, qu'il a décrites dans son roman Profession du père. Il a également souffert de bégaiement, ce qui lui a inspiré son premier roman Le Petit Bonzi. Bien que la majorité soit à 21 ans, il obtient son émancipation à 17 ans et quitte sa famille Au début des années 1970, il milite pour l'organisation d'extrême gauche, la Gauche prolétarienne
Il participe à la création du quotidien Libération, dont il est journaliste de 1973 à février 2007.
En 1982, il a été le premier journaliste occidental, selon Libération, à rendre compte du massacre de Hama, en Syrie, sous pseudonyme.
Chroniqueur judiciaire, grand reporter, puis rédacteur en chef adjoint de ce quotidien, il est l'auteur de reportages sur l'Irlande du Nord et le procès de Klaus Barbie qui lui ont valu le prix Albert Londres en 1988.
Oeuvres
Le Petit Bonzi
Une promesse
Mon traître
La Légende de nos pères
Retour à Killybegs
Le Quatrième Mur
Profession du père
Le Jour d'avant
Une joie féroce
Enfant de salaud